Se sentir bien dans ses vêtements.
J’ai créé cette marque car j’aime les vêtements dans lesquels je me sens bien, que je m’approprie car ils ont du sens pour moi.
J’aime ce qui me ressemble avant tout, les vêtements seconde peau, qui respirent, qui suivent le mouvement. J’aime aussi les matières et les couleurs proche de la nature, qui bougent avec le vent et sentent ce mélange de sel et de soleil.
Professeur de Pilates je porte des leggings tous les jours et j’ai eu envie de dessiner le mien, celui qui donne envie, qui motive, qui flatte le corps et que l’on aime avoir ! Pas celui que l’on jette en boule après son cours et que l’on porte un peu par dépit…Comme si on n’avait pas le choix.
On a le choix, de porter le vêtement qui nous plait et qui nous va, on a le choix de porter des matières responsables, qui respirent avec la peau et polluent le moins possible.
On peut porter autre chose qu’une brassière courte sans avoir l’air ridicule si on ne montre pas son ventre : j’ai dessiné des brassières longues, qui ne serrent pas, font une jolie ligne et couvrent la peau sur les machines de Pilates…. pas toujours idéal ni agréable de coller aux appareils…
J’ai imaginé des tee- shirts légers comme l’air, aux imprimés tie&dye, à porter à l’intérieur ou au-dessus de votre legging, voire même noué sous la poitrine pour un effet ventre nu !
Opter pour une confection plus responsable.
J’ai découvert et essayé le comprendre ce monde du textile, bien loin du mien et absolument inconnu. J’ai appris à faire des choix, à privilégier avant tout des partenaires Européens, quitte à avoir des couts de production 3 à 4 fois plus chers…Le marché du textile du sport pollue énormément et j’ai la conviction qu’en tant que sportive je me dois de protéger la planète et réduire l’impact carbone. Pour cela et pour cette première expérience j’ai choisi de travailler avec des usines situées principalement au Portugal qui bénéficient de certifications internationalement reconnues comme : OEKO-TEX 100, LWG, B CORP…
Si différents niveaux d’exigences sont établis par ces certifications, l’objectif à atteindre et un respect maximum des engagements qui assurent l’économie d’eau, la biodiversité et la revitalisation des terres. Au-delà des labels, le bon sens reste un guide pertinent pour exploiter la nature sans la détruire et garantir son renouvellement !
La transformation des tissus pour le sport et notamment le polyamide, l’élasthanne et le polyester doit aujourd’hui répondre à plusieurs enjeux : diminuer la dépendance de la mode aux ressources fossiles, réduire la dispersion des microparticules plastiques et favoriser le recyclage et la biodégradabilité.
L’élasthanne recyclé, la première alternative écologique aux stretchs conventionnels est maintenant dépassée en termes de performances environnementales par des filaments élastiques a la biodégradabilité accélérée, formulés à base de ressources renouvelables notamment…
Ainsi, je teste toutes les matières premières naturelles innovantes, entièrement biodégradables et recyclables : j’ai aujourd’hui acheté de l’algue marine pour essayer d’en faire un fil compatible et novateur pour la création d’un legging !
C’est indéniable, les actifs issus de la mer ont le vent en poupe, ils sont déjà présents dans les produits de beauté car ils ont de réelles propriétés bienfaitrices pour notre peau. Le SeaCell™ par exemple, est une fibre élaborée à partir d’algues marines islandaises, ces algues sont riches en composants précieux et contiennent plus de minéraux, vitamines et oligo-éléments que la plupart des autres produits naturels. Ces fibres sont fabriquées à partir de ressources renouvelables, elles sont naturelles et non traitées. Elles sont récoltées de manière durable et respectueuse de l’environnement. L’algue marine est neutre en carbone, biodégradable en 4 semaines dans le sol, cette fibre répond également aux exigences de la protection de la planète.